27 juin
On a passé le cap du 21 juin, les jours rallongent.
Rien de bien nouveau pour le moment. La météo a empêché l’accès à l’île de Kapiti où doivent être attrapées les perruches. Les captures n’ont donc toujours pas commencé d’autant plus que les volières n’étaient finalement pas adéquates. Les derniers jours ont donc été consacrés à la rénovations des volières, de plusieurs transects, et à l’inventaire de la flore du sanctuaire. Ceux qui se plaignent de mon attachement parfois exaspérant aux petites bêtes peuvent se réjouir du fait que je n’y associe pas une passion fervente pour les légumes. Compter les pousses d’arbres c’est beaucoup moins rigolo que mettre du marqueur fluo sur des lézards!
Rénover les transects n’a rien de passionnant n’ont plus. Ces sortes de sentiers réservés aux scientifiques et au personnel du sanctuaire traversent la réserve dans sa largeur tous les vingt-cinq ou cinquante mètres. Le principe est de découper le territoire en tranches régulières. Si le transect doit passer par une falaise on ne fait pas de détour on rajoute une corde à nœuds. Les transects ont différentes fonctions dont les plus importantes sont de pouvoir rapidement truffer le sanctuaire de pièges en cas d’invasion de mammifères et de se déplacer un peu plus aisément dans le bush lors des différents inventaires. Le problème c’est que ce grand nombre de layons a besoin d’être rénové annuellement. Armés de machettes Cécile et moi avons passés de longues heures à débroussailler des transects en pente raide infestés d’ajoncs…
De leur coté Léa et Ernesto ont trouvé une chambre à louer dans l’appartement de Saptarshi Mukerji, un jeune indien installé à Wellington. Et ça nous fait une nouvelle pendaison de crémaillère!
Je tente également de réduire ma facture de course en allant pêcher de temps en temps mais c’est pas encore ça…