Archive for juin, 2010

Solstice d’hiver.

27 juin

On a passé le cap du 21 juin, les jours rallongent.

Rien de bien nouveau pour le moment. La météo a empêché l’accès à l’île de Kapiti où doivent être attrapées les perruches. Les captures n’ont donc toujours pas commencé d’autant plus que les volières n’étaient finalement pas adéquates. Les derniers jours ont donc été consacrés à la rénovations des volières, de plusieurs transects, et à l’inventaire de la flore du sanctuaire. Ceux qui se plaignent de mon attachement parfois exaspérant aux petites bêtes peuvent se réjouir du fait que je n’y associe pas une passion fervente pour les légumes. Compter les pousses d’arbres c’est beaucoup moins rigolo que mettre du marqueur fluo sur des lézards!

Rénover les transects n’a rien de passionnant n’ont plus. Ces sortes de sentiers réservés aux scientifiques et au personnel du sanctuaire traversent la réserve dans sa largeur tous les vingt-cinq ou cinquante mètres. Le principe est de découper le territoire en tranches régulières. Si le transect doit passer par une falaise on ne fait pas de détour on rajoute une corde à nœuds. Les transects ont différentes fonctions dont les plus importantes sont de pouvoir rapidement truffer le sanctuaire de pièges en cas d’invasion de mammifères et de se déplacer un peu plus aisément dans le bush lors des différents inventaires. Le problème c’est que ce grand nombre de layons a besoin d’être rénové annuellement. Armés de machettes Cécile et moi avons passés de longues heures à débroussailler des transects en pente raide infestés d’ajoncs…

Vive les téléobjectifs.

De leur coté Léa et Ernesto ont trouvé une chambre à louer dans l’appartement de Saptarshi Mukerji, un jeune indien installé à Wellington. Et ça nous fait une nouvelle pendaison de crémaillère!

Fiesta!

Je tente également de réduire ma facture de course en allant pêcher de temps en temps mais c’est pas encore ça…

Je repasserais quand il sera plus gros...

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Les experts.

12 juin

Peter Reese m’a à nouveau convié à une session de baguage mais cette fois ci dans l’enceinte même du zoo. Cécile et Cyrielle sont également de la partie et pour cette dernière c’est une première! Nous ouvrons le premier filet entre l’île des gibbons et celle des singes araignées. Les suivants sont répartis à différents endroits du zoo. Un système de filet nouveau pour Cécile et moi est celui que Peter a baptisé le « woosh net ». Lorsque le câble qui retient le piège est tiré le filet est tendu automatiquement par deux élastiques et se rabat sur les oiseaux posés sur son chemin. Très rigolo.

Ça commence comme ça et après ça déloge de leurs terriers des kiwis endormis.

Une dizaine de personnes participent au baguage mais le niveau est assez effrayant. Les bagueurs européens auraient fait une syncope et Ciloo et moi même sommes toujours surpris qu’il n’y ait pas eu de casse. On prend un petit peu de temps pour passer voir Tahi, assister à la dissection d’un pétrel de Lesson et avec Cécile nous baguons nos premiers moineaux domestiques!

Super dépaysant...

15 juin

Lors de notre première visite à Zealandia nous avons laissé trainer nos curriculums vitae à tout hasard. La réaction fut au dessus de toute attente! C’est avec des termes élogieux que les responsables du sanctuaire nous ont quasiment supplié de leur apporter notre aide, bénévolement bien sûr. Ça tombe bien pour eux, mon poste au ministère n’a pas l’air de se libérer.

Volontaires sans frontières.

Le parc va bientôt recevoir ses premières perruches de Sparrman en provenance de l’île de Kapiti. Les captures commencent la semaine prochaine et nous nous occupons pour l’instant de l’aménagement des volières dans lesquelles les oiseaux passeront une période d’adaptation avant d’être relâchés dans le sanctuaire.

Tenue correcte éxigée.

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Sédentarisation.

9 juin

Lorsqu’on commence à connaître tous les abris de bus ou autres devantures de magasins on peut espérer se promener dans Wellington sans trop se mouiller. Après quelques trajets d’adaptation à la fin desquels même mon caleçon est plus trempé qu’un ciré breton, j’arrive désormais à aller dans les bars sans que je sois plus humide que ma bière. À part ça la vie dans la capitale ne connait pas de trépidants rebondissements depuis mon dernier article. Ma candidature au poste de ministre de l’environnement n’a toujours pas eu de réponse, je quitte le musée ou la bibliothèque lorsqu’il fait beau (lorsqu’il ne pleut pas serait plus juste) pour aller faire un tour au zoo. Gaëtan est venu nous rendre visite ce week-end et on en a profité pour pendre la crémaillère de nos apparts.

Tahi, le kiwi unijambiste du zoo de Wellington.

Los diablos d'el Norte! (Chez Cyrielle et Ciloo)

Le chat a mal géré la pendaison de crémaillère. (Chez moi)

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